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1 juillet 2008

DELIRIUM... (6)

Délurium Chat-pitre dernier... La suite et fin de cette drôle d'histoire....

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Je retrouve ma fée, en pleine rue. Elle s’appelle E.. Elle est très en colère contre son époux ; sa réaction tout à l’heure était déplacée, stupide, méchante et tellement mesquine. Elle s’était changée et portait désormais un jeans moulant, un petit pull blanc et une écharpe noire. Sa colère faisait ressortir le noir de ses yeux.

J’essaye de la calmer et de la consoler. Je lui propose de me suivre chez moi. Elle accepte et me suit.

J’habite une coloc avec 3 garçons, une vieille maison en bois avec 2 étages et des escaliers partout ;  à l’entrée, dans les chambres, les couloirs : partout ! Cette maison contient plus d’escaliers que de pièces. La maison est vieille, très vieille et la peinture s’écaille de partout, lui donnant un aspect glauque en permanence. L’inconvenant de vivre avec des garçons, c’est que ce n’est pas vraiment la propreté qui règne et une odeur de sueur et de tabac froid règne en ces lieus.

Je suis persuadée qu’il y a un casino clandestin au sous-sol de la maison, on voit une lumière vacillant en haut d’un escalier duquel remonte un nuage de fumée de tabac et d’où provient le brouhaha d’une salle de jeu.

Je rentre dans une chambre grise et bleue, un bleu passé, sale. E. me sert la main de plus en plus fort, mais elle me fait confiance. Je me retourne vers elle pour lui sourire, elle me le rend. Je vis ici, je sais qu’il n’y a rien à craindre. Je la fais rentrer dans la chambre, à cet instant, l’un des coloc passe dans le couloir, les cheveux ébouriffés, et seulement vêtu d’un caleçon large. Il nous lance un regard inquisiteur. Je soutiens et affronte son regard ; nous sommes face à face comme deux loups solitaires sur un même territoire. Il abandonne et s’en va, mais je savais que j’étais en tord, ce n’était pas ma chambre et j’était trop près d’un accès au casino et avec une étrangère qui plus est.

E. s’était cachée derrière mon dos, je me retourne à nouveau vers elle et la prend dans mes bras pour la rassurer. Je l’embrasse et commence à la déshabiller doucement. Sa peau est douce. Un frisson la parcours, je l’enlace pour la réchauffer et commence à la caresser. Je sais qu’il faut que j’y aille en douceur, je n’en fais pourtant rien, je la « baise »,  je voudrais la faire jouir et au lieu de ça, je lui fais mal. A cet instant précis, un sentiment étrange m’envahi : une sorte de satisfaction, comme si je m’étais enfin vengée (mais de quoi ?!) et en même je ressentais beaucoup d’affection pour elle et je me sentais coupable de lui faire du mal, de ne pas prendre autant soin d’elle qu’elle l’aurait mérité. Je m’en veux terriblement.

J’arrête, me retire et la sers fort contre moi, je m’en veux tellement. Je lui demande de me pardonner en caressant ses longs cheveux bruns ; et le corps de ma fée change, se métamorphose : sa peau brune s’éclaircis, ses yeux noirs deviennent bleus, ses cheveux sombres sont à présent courts et blonds. Je m’écarte légèrement pour observer ce nouveau visage : c’est I.

  FIN

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Un petit peu de lumière sur Délirium. Cette histoire est en fait un rêve que j'ai fait, un rêve dans lequel apparaissent des gens que je connais et qui ne sont pas forcément "à leur place", c'est pour ça que les noms n'apparaissent pas.

Ségolenn 

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